La fameuse « bucket list » ! En quoi consiste-t-elle ? Dans sa définition pure, elle représente la liste des choses que nous voulons accomplir avant notre mort, mais en général, on utilise l’expression pour exprimer nos désirs sans trop penser à l’autre partie…
Inspirations pour votre « bucket list »
Selon notre âge et notre expérience, notre « bucket list » contiendra des endroits, des événements et des envies de réaliser et concrétiser bien différents les uns des autres. Mais il y a encore bien d’autres éléments qui pourront expliquer nos choix tels que la culture, nos désirs inassouvis, notre vision de la vie, sans oublier notre état d’esprit. Alors, existe-t-il des endroits que l’on devrait tous privilégier sur notre « bucket list » de voyages ? La réponse est clairement non. Mais selon vos envies, vous pourrez sans doute vous inspirer des thèmes ci-bas pour inclure certaines destinations sur la vôtre.
Pour faciliter notre voyage, nous le débuterons à l’ouest et nous dirigerons vers l’est, à l’inverse du parcours du soleil. Peut-être qu’ainsi, nous combattrons le seul vrai ennemi de notre « bucket list » : le temps. En quittant les règles de la nature, il nous oubliera peut-être ! En effet, certaines destinations sont plus intéressantes à voir en hiver tandis que d’autres convainquent avec des avantages en été. C’est pourquoi il est recommandé de choisir la destination en fonction du mois de l’année et le climat respectif. Alors, par où commencer ? Par la fin, bien évidemment…
Envie d’espace
Pour rendre le tout encore plus attrayant, imaginez que vous volez de nuit et que vous arrivez de l’est. Il reste un peu plus de trente minutes avant votre atterrissage, et pourtant, lorsque vous regardez par le hublot, les lumières commencent déjà à éclairer le sol. Non, il n’y aura plus d’espace baigné de noirceur d’ici votre arrivée. Vous y êtes presque, à cette ville qui s’étend à perte de vue : This is L.A..
Los Angeles est une ville pour ceux qui n’ont pas peur des distances. Entre le centre-ville et la fameuse plage de Santa Monica, en ligne droite, il y a près de 25 km. Vous naviguerez sur des autoroutes avec plus de voies que vous n’en avez jamais vues et que vous trouverez fréquemment bouchonnées. Et pourtant, si vous aimez le ciel à perte de vue, vous y ressentirez une liberté inégalée, même à l’heure de pointe.
En plein coeur du centre-ville, vous pourrez vous risquer à traverser les grandes artères, là où il n’est pas prévu, sans danger. Difficile de le croire, mais les citoyens de cette grande-ville prennent la vie sans trop stresser. Inutile de tenter la même chose de l’autre côté du pays, à New York, sinon vous risquez de signer votre arrêt de mort.
Et si tout cet espace ne vous suffit pas, il est temps pour vous de prendre la route et de vous rendre au Walt Disney des grands : Las Vegas. Branchez votre librairie de musique préférée sur le système audio de la voiture et profiter du soleil (il disparaît rarement là-bas, sauf la nuit bien sûr) et du paysage lunaire autour de, alors que vous traverserez une partie du désert du Nevada avant d’arriver dans la ville de la démesure. Vous n’êtes pas du genre à parier votre argent ? Alors, utilisez-le à bon escient en assistant à l’un des nombreux spectacles époustouflants du Cirque du Soleil ou en découvrant que même aux États-Unis, il est possible de très bien manger… si on y met le prix…
Envie de chaleur et de contact humain
Quittons l’Amérique et dirigeons-nous dans le golfe du Mexique. Destination : Cuba. Les gros bolides américains des années 50, les plages de sable blanc et l’eau turquoise que vous avez vu dans les publicités ; tout cela est vrai. Ce que vous découvrirez par vous-même c’est la chaleur humaine du peuple cubain.
On a qu’à les observer danser sur des rythmes uniques à leur pays pour découvrir que les Cubains sont en vie et qu’ils pétillent de bonheur et de chaleur à l’intérieur d’eux. Ils sont, en quelque sorte, le reflet de leur environnement naturel, mais pas de leur environnement social. Le peuple cubain est un peuple pauvre et l’on découvre, en leur parlant, un désir d’ouverture encore beaucoup plus grand que celui offert par le frère de Fidel. Éduqués, ils ont envie de découvrir le monde et n’hésitent pas à inviter les étrangers dans leurs humbles maisons pour y faire la fête et partager un moment de vie. Lorsque vous quitterez, vous n’oublierez plus jamais qu’il faut peu de choses pour être heureux dans la vie. Mais quitter, il le faut. Le temps nous rattrape déjà et nous ne sommes même pas encore arrivés de l’autre côté de l’océan !
Envie de magie
Princes et princesses (en devenir), s’il y a un endroit (ou plutôt deux) que vous devrez visiter en Europe, ce sont Prague (la noire) et Budapest (la blanche). En vérité, ce sont là trois villes, car la seconde est la jonction de deux cités : Buda et Pest. Pourquoi les affubler de couleurs ? Disons que si vous vous retrouviez soudainement dans un conte, Prague serait le domaine de la magie noire alors que Budapest vous émerveillerait de son côté pur.
C’est l’architecture de ces villes qui parlent pour elles. Une simple traversée du pont Charles à Prague vous permettra de comprendre la puissance de la magie qui y habite. En hiver, peu importe l’heure où vous le traverserez, vous ressentirez cette sensation et en été, lorsque le soleil tombe ou par une journée grise, vous pourrez aussi mieux comprendre. Mais vous retrouverez les mêmes qualités dans la vieille ville avec l’impression que les personnes qui ont été torturées dans les donjons hantent encore le château.
Quant à Budapest, la magie y est tout aussi présente, mais dans cet hymne à la grandeur et à la beauté. Le Parlement est un bon exemple de ces deux qualificatifs avec ses 18 000 m2. Une visite de ses couloirs vous laissera subjuguer par tant de beauté, et celle-ci se retrouve un peu partout, des deux côtés du Danube. Pas de doute, quelque chose des histoires de notre enfance subsiste dans ces deux magnifiques villes qui nous redonnent envie (ou espoir) d’être nous-mêmes, un jour, souverains. Si vous avez envie de visiter Budapest, le mois de septembre est idéal, d’après cet aperçu chronologique – en effet, les températures sont idéales pour profiter au maximum de votre voyage dans cette ville.
Envie de vérité
On dit souvent que les Américains sont faciles d’approche, mais qu’il est aussi très difficile de créer une amitié profonde avec eux. Au contraire, les Européens sont, en général, plus difficiles à approcher, mais tissent de vrais liens entre eux. Pour ce qui est des Cubains, leur envie de fêter, d’aimer et d’exister prendrait le dessus sur les relations qu’ils tissent. Mais si vous avez envie de vérité profonde. Si vous avez envie de trouver un peuple qui fera preuve de gentillesse, mais aussi d’honnêteté, alors il est temps de se rendre en Corée du Sud.
Séoul. Une ville énorme qui conjugue l’ancien et le présent au plus-que-parfait. Une société qui s’intéresse à l’individu, qu’il soit local ou étranger. Des relations qui ne tolèrent pas la prétention, mais qui glorifient l’humanisme et la relation entre deux individus. Être humain signifie accepter les différentes facettes de notre existence ; Séoul en est l’image parfaite. Entre des balades dans les ruelles de quartiers où des restaurants ont pris possession d’anciennes résidences, où l’on se sent happé par une familiarité et la grandeur froide de Gagnam et ses rues à multiples voies, si grandes qu’elles en paraissent très souvent presque vides, on fait face à la vérité de la vie représentée par ses extrêmes. Et pourtant, rien ne se perd. La populace du quartier d’affaires est toute aussi chaleureuse et accueillante que celle des petits quartiers. Si jamais vous devez avoir un souci en voyage, je vous souhaite que cela se produise en Corée. Quelqu’un viendra assurément à votre aide.
Ce n’est là qu’une prémisse peu élaborée de toutes ces villes et pays qui ne demandent qu’une chose : se trouver sur votre « bucket list ». Nous avons pris le parti-pris d’en partager quelques-uns en se basant sur des émotions qu’ils dégagent. À vous d’établir vos priorités et de faire vos choix à mesure que vous en aurez l’opportunité !
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